Nos benchmarks sont des épreuves basées sur les exercices de curriculum SFG 1 et 2. Ils mettent en valeur la force et la puissance, mais aussi certaines formes d’endurance. Ils rendent également hommage à certains formats que nous utilisons dans nos entraînements. L’esprit de tous nos benchmarks est le même que celui qui anime toute notre approche de la préparation physique : être fort dans la durée.

Nos benchmarks : savoir gérer la force

Savoir contracter ses muscles, c’est important, mais savoir les relâcher l’est tout autant. De votre capacité de vous relaxer dépend votre capacité de récupérer. Or, la récupération n’est pas seulement un dîner copieux et une longue nuit de sommeil. Pour rester fort dans la durée, il faut savoir récupérer lorsque l’occasion se présente. Y compris, au cours d’une activité physique intense.

Nos benchmarks : contraction et relâchement

Mais ce relâchement ne doit pas venir au prix d’abandon des critères techniques. Nous refusons consciemment et volontairement les compensations et autres petits compromis. Certes, dans l’immédiat, ils nous permettent d’être plus performants. Mais ce faisant, nous mettons en danger notre intégrité physique. Et même lorsque nous en sortons indemnes, nous payons cette performance avec le capital santé de l’organisme.

Or, la santé et l’autonomie à long terme sont l’objectif central de nos entraînements. C’est l’esprit du fameux hard style, propre à notre école. Nous maintenons la posture, nous luttons contre la rotation incontrôlée (épaules vs. hanches), nous gardons nos pieds bien plantés dans le sol, etc. Bref, nous cherchons à appliquer les standards techniques StrongFirst à chaque répétition de chaque exercice, y compris dans nos benchmarks.

Le défi personnel

Si vous ne savez pas où vous allez, n’importe quelle route vous y mènera.

Notre domaine de travail est la préparation physique générale. L’idée de base de cette préparation est d’améliorer les capacités physiques du corps de l’athlète. Associée aux autres formes de préparation (technique, tactique, mentale, etc.), elle rendra l’athlète plus performant dans sa discipline. Nos techniques et nos méthodes ont démontré leur efficacité dans ce domaine, mais notre ambition va bien au-delà.

Nous voulons rendre les méthodes de la préparation physique sportive accessibles et utiles à tous. Nous pourrions appeler cela la préparation physique pour la vie. L’objectif de cette préparation : devenir et rester autonome aussi longtemps que possible. Nos benchmarks peuvent y jouer le rôle de jalons. Sans être obligatoires, ils nous permettent de nous situer, de mesurer le chemin parcouru, mais aussi de se fixer des objectifs réalistes et accessibles à court et moyen terme.

En ce sens, nos benchmarks sont des défis personnels. Ils n’ont pas la vocation de permettre aux pratiquants de se mesurer les uns aux autres. Chacun démarre de sa propre ligne de départ. D’autant plus qu’il n’est jamais trop tard de commencer. Certains de nos pratiquants sont jeunes et très athlétiques, alors que d’autres, quoique âgés, commencent seulement à pratiquer avec un gros passif de santé. Certains ont le gabarit d’un ours et d’autres, d’un cabri. Mais nos benchmarks permettent à tous de se fixer un premier objectif dans sa pratique de la force.

Nos benchmarks : un outil avant tout

Pour la même charge, nos benchmarks n’ont pas le même niveau de difficulté. Qui plus est, ils testent des combinaisons force/puissance/endurance différentes. Vous pouvez être très à l’aise dans un format, mais pas du tout dans un autre. C’est également là que réside leur intérêt.

Structuration

Au final, nos benchmarks n’est qu’un des outils pour organiser et systématiser vos entraînements. Vous pouvez en utiliser un nombre restreint pour structurer votre travail tout au long de l’année. Une autre possibilité : faire un cycle court (8-12 semaines) sur l’un ou des benchmarks après un événement qui vous sollicite de manière intense. Par exemple, l’Open Day StrongFirst France & Belgique et ses nombreux challenges. Dans ce cas, choisissez un benchmark qui comportent les mouvements un peu différents, et ne visez pas trop haut. Considérez cela comme une période de récupération active avant de revenir sur un cycle de préparation pour la prochaine échéance.

Reality check

Encore une possibilité : utiliser un benchmark en tant que reality check. Nous ne pouvons pas tout faire. Notre ambition, ou plutôt notre souhait, alors que nous travaillons de façon focalisée un ou deux exercices fondamentaux, consiste à conserver notre niveau dans les principaux fondamentaux que nous ne travaillons pas. Dans ce cas, il peut être intéressant de consacrer, lors de la semaine de décharge, une séance à un benchmark. Là encore, ne visez pas haut en termes de charge et ne cherchez même pas à réussir dans le temps alloué par les règles. Au contraire, restez à un niveau d’effort confortable. Reposez-vous autant que nécessaire et surtout, ne faites aucun compromis sur la technique. Votre chrono en dira long sur votre état actuel, pas seulement physique et technique, mais aussi nerveux.

Secousse

Enfin, vous pouvez également choisir l’un de nos benchmarks pour vous secouer. C’est ce que Pavel, dans son livre Simple & Sinistre appelle jolt (une secousse). Il s’agit de faire, une fois tous les mois ou deux mois, une activité différente (en l’occurrence, de l’entraînement propre a programme S & S), plus intense. Si vous êtes trop loin des montagnes pour vous offrir une journée de trekking et personne ne déménage dans votre entourage, vous pouvez tenter un, deux, voire trois benchmarks en l’espace de quelques heures, sans préparation préalable. Bien entendu, vous devez maîtriser toutes les techniques et rester raisonnable en termes de charges.

Encore une fois, nos benchmarks est un outil. Servez-vous pour atteindre vos objectifs. Mais si ces objectifs ne nécessitent pas cet outil-là, ne vous sentez pas obligés de l’utiliser. Et si vous avez besoin d’un conseil, n’hésitez pas à nous contacter.

Nos benchmarks

Voici donc nos benchmarks :

Nous souhaitons d’offrir aux pratiquants la possibilité de valider le benchmark qu’ils choisissent lors de l’un de nos événements nationaux et régionaux, tels que les Open Day. Il va de soi que pour tenter un benchmark, vous devez commencer par un apprentissage technique. La meilleure manière de le faire reste la participation à l’une de nos formations.